Pourquoi favoriser l’implantation de certains insectes ?
La pollinisation est réalisée de façon quasi chirurgicale à 80% par ces derniers ! La diffusion du pollen par le vent est bien plus aléatoire. Le fait d’avoir plus d’insectes augmente la diversité des plantes et inversement… |
« Une cabine téléphonique est un endroit clos entouré de vitres situé sur l'espace public (typiquement, le trottoir), muni d'un téléphone permettant d'émettre des communications qui sont réglées avec une carte à puce (carte prépayée, carte bancaire) ou des pièces de monnaie. Sa fonction est de permettre à celui qui téléphone ou y reçoit un appel, de s'isoler du bruit ambiant, d'y tenir une conversation privée, tout en étant abrité des intempéries. » Voici la définition de la cabine téléphonique, définition qui dans quelques années sera complètement obsolète puisque l’objet aura disparu de nos villages ! Mais pas à CHANTEUGES ! Le conseil municipal a en effet choisi de garder ce patrimoine communal et de l’utiliser pour un usage plus culturel mais qui tout comme l’utilisation du téléphone permet de garder le lien entre les gens. Notre cabine téléphonique (place de Canteughol) est donc devenue une boîte à livres ! Le principe étant de partager la lecture, de le faire voyager….. Nous avons construit le projet autour de la nature, et nous avons pour cela fabriqué des étagères avec un tronc central qui représente l’arbre de la connaissance, et nous l’avons peint aux couleurs des feuilles aux différentes saisons ! Cette arbre de la culture est symbolique tout comme le dessin sur la porte d’entrée de la cabine également dessiné par Jean-Marc. Il s’agit d’échanger des livres de manière libre et gratuite, de manière à leur donner une seconde vie et de les faire voyager
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Comment ça fonctionne ?
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L’affiche de style pseudo-naïf « Aux racines du savoir germent les graines de la connaissance » symbolise plusieurs choses :
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L'eau ferrugineuse est une eau minérale riche en fer. Par cette propriété, on a longtemps donné à cette eau la capacité de prévenir ou guérir l'alcoolisme en produisant le fer apporté par l'alcool. L'eau ferrugineuse, facilement rouge : Lorsque le fer dissous dans l'eau s'oxyde, il engendre une couleur rouge, de la même façon qu'un objet en fer rouillera en cas d'oxydation. L'eau ferrugineuse, riche en fer, a donc plus de risque de virer au rouge. Ce phénomène se produit dans la nature lorsque une eau souterraine, très minéralisée et riche en fer, s'oxyde et s'oxygène en atteignant la surface. Pour découvrir cette curiosité: Au départ de Bourleyre : 2 possibilités : Emprunter « le chemin de la Riade » et le suivre jusque dans le bois de Pourcheresse en prenant toujours à gauche, une fois arrivé à l’endroit où vous devrez quitter le chemin pour entrer dans la forêt, un panneau indicateur vous guidera et vous trouverez la source sur la droite. Vous pouvez aussi prendre « la rue du Fouganier » passer sous le porche, et descendre par le chemin de pierres jusqu’à la lagune, prendre à gauche le chemin qui longe la DESGES jusqu’au «Moulin bleu» et continuer sur le chemin qui remonte dans la forêt jusqu’au panneau indicateur.
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Des grottes... Ces grottes sont des cavités naturelles aménagées par des magdaléniens .Avec les instruments primitifs dont ils disposaient, ceux-ci n’auraient pas pu entamer une roche aussi dure que le basalte. A l’état de fusion, celui-ci à englober quelques gros blocs de roche primitive (gneiss) qui après le refroidissement du magma volcanique se sont délités et ont été par la suite facilement creusés. Les résultats des différents sondages et examens effectués témoignent de la richesse et de la diversité de l’occupation magdalénienne du secteur de Chanteuges. |
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En longeant la rivière Allier, en face du village de Tatevin, l’on peut voir une ancienne masure en cours de restauration, à quoi a-t-elle servi ? Un peu plus en amont ont existé simultanément, dès le 18ème siècle, un pont et un bac. Sur différents documents datant de 1848 puis 1863 le bac est encore répertorié, mais le 13 octobre 1872, les eaux l’emportent et le fracassent contre les rochers. On le retrouve en 1925 et 1928 subissant les visites techniques semestrielles .Ces procès verbaux le décrivent ainsi : Un grand bac de 12,2m de longueur sur 2,35m de largueur, deux écopes, deux bourdes ferrées. Les années suivantes les anciens se souviennent d’un bac servant au transport des personnes, de fourrage ainsi que d’animaux qui allaient paître sur l’autre rive. Le bac a été remplacé par une barque dans les années 50, l’accès à Tatevin se faisant par le chemin de Benac (Benac avait lui également un bac). L’abri servait de refuge au batelier, pour chaque passage les gens appelaient au bac et là le passeur intervenait. Les travaux de restauration programmés en collaboration avec l’association «Défense du Patrimoine» sont réalisés par les Ateliers de la Bruyère (chantiers de réinsertion). *Cassini à la fin du 18ème siècle appelle l’endroit «Tastevin» ou encore «La Nau» toponyme indiquant qu’il y avait là, dès les temps anciens, un bateau pour passer la rivière. Document tirés du livre ponts de la Haute Loire |
Le dimanche de Pentecôte, on célèbre à Chanteuges la fête du Fouaï – Fête du Fou – aux origines très lointaines et qui survit tant bien que mal après avoir perdu, notamment dans la seconde moitié du 20ème siècle, beaucoup de son faste, de sa couleur et de son originalité. Cette fête a bien lieu dans le Pré du Fou situé dans une anse de la Desges, au pied de la coulée basaltique qui domine le village. Il semble avoir immémorialement servi chaque année à cette manifestation populaire. Il est certes difficile de savoir comment se déroulait cette Fête du Fouaï dans un passé lointain. Dans sa version connue la plus achevée, pratiquée aux 18ème et 19ème siècles, on pouvait distinguer les phases suivantes :
Les pauvres vêtements du "Fou" en étaient lacérés et cela pouvait aller jusqu’à un quasi-dénuement du personnage. Parfois, le "fou" était même jeté à l’eau dans la Desges.
Commençait alors une procession qui, de l’église, gagnait à nouveau le Pré du Fou où le curé donnait la bénédiction avec la croix processionnelle. Puis on reprenait en procession le chemin de l’église pour assister à la grande messe. Lentement, cette fête si pittoresque s’est réduite et affadie. La longue procession, depuis l’église, jusqu’au Pré du Fou puis de ce pré à l’église, a disparu, sans doute à la suite de la loi de séparation de l’église et de l’Etat (1905), remplacée toutefois, jusque dans les années soixante, par une procession de l’église à la statue de la Vierge érigée à l’extrémité du roc : quatre jeunes gens portaient encore la très originale statue de la Trinité (sans doute du 14ème siècle). Mais la fragilité de cette œuvre d’art, a fait interrompre cette procession originelle. La fête du FOUAI ou -fête du Fou- a pris la forme d’une fête champêtre qui se pratique de nos jours à la Pentecôte. Il reste quatre types de cette fête en France en Anjou, dans l’Ain, à Thuringe et à Chanteuges.
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